Les rivières souterraines…

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Description

Inoubliable auteur-compositeur-interprète, entre tant d’autres succès, d’Un homme et une femme, Samba Saravah, La Bicyclette… ; Acteur ; Homme de théâtre ; Sportif, passionné de volley-ball, de rugby, de chevaux ; Réalisateur -l’un des premiers à utiliser une caméra vidéo- ; Créateur du label Saravah (auquel nous devons Higelin, Brigitte Fontaine, Pierre Akendengue, Nana Vasconcelos, Jean-Roger Caussimon…) ; Fédérateur de rencontres (amoureux du Brésil, il est de ceux qui en on fait connaître la musique et les chanteurs, en France). Pierre Barouh est un infatigable passeur de LA CHANSON, qui « envahit son esprit et jalonne son parcours ». 
Aujourd’hui, où l’on crache une biographie comme un noyau de cerise, il s’excuse presque d’avoir mis quelque vingt-cinq ans à écrire le livre de ses rencontres ! Conté selon les méandres incontrôlés d’un récit étranger au formel -arbitraire- de ce genre d’ouvrage ; Habité par « l’obsession de l’autre rive » qui, depuis son adolescence, conduit cet insatiable voyageur-baladin (estampillé « profession : voyageur », dès son premier passeport), ce flâneur solitaire à la quête des autres, pratiquant «l’auto-stop dans les deux sens », sac et guitare sur le dos ; Embarqué au fil de ses rencontres qui deviendront autant de rivières souterraines « connues, reconnues, perdues de vue, retrouvées… », portées par le souffle de « l’effet pollen » pour témoigner des choses qui l’émeuvent. « Comme une mémoire, une tradition orale à transmettre».

Dans un sourire, il lui tend la main. 
Vers un voyage de plus…

Jean Cormier nous parle des Rivières souterraines… :

« Il y a ceux qui rêvent les yeux ouverts et ceux qui vivent les yeux fermés… » En chantant ses mots Pierre Barouh se raconte. Pierrot est un mec à part, le dernier d’une tribu cousine des Mohicans, où l’on prend la plume pour écrire sur « la mémoire du vent ».
Pierrot est un rebelle qui guerroie contre « la dictature du code barre ». Il y a un langage Barouh. Les Rivières souterraines…, titre qu’il a choisi pour son bouquin, soutend une vie de baroudeur de l’esprit. Doux d’apparence, le verbe posé, le Barouh épie, sait se faire oublier. Puis, quand quelqu’un faute, il bondit sur sa proie et, en deux phrases à la « nitro-nitropeu », il la broie. S’il a rendu hommage à Brassens, le Sétois le lui a rendu. Il a joué au tennis avec Redford, au volley sur les plages de Rio, avec les mots avec Blondin, aux jeux de l’amouravec Anouck Aimé.
Lui qui affirme que la contrainte sollicite l’imagination, il a le culot de s’enfoncer dans une mangrove, qu’elle soit parisienne, nippone, québécoise ou brésilienne, pour en sortir comme un magicien, avec une chanson de rêve et de réalité à la fois, au style si pure qu’on ne peut pas imaginer combien de sueur elle lui a coûté.
Nous aimons tes sourires à l’envers, Pierrot, nous aimons Wellington ta chanson où tu communiques en tapant du pied avec nos frères maoris néozélandais.Ton livre, Les Rivières souterraines… déborde de tendresse. Déborde de toi. Elles se lovent, tes rivières, et nous y prenons des bains debout. Comme toi, car tu n’es pas du genre à plier, notre pilier d’amitié.

Jano de chez Cormier

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